49 jours, je compterai pour toi

1... 2... 3...
Chaque matin, depuis qu'elle a rencontré Sawyer Hall, Breen inscrit un nouveau chiffre dans sa paume.
Le compte à rebours est lancé, comme la fuite inéluctable du temps qu'elle voudrait pourtant maîtriser.

15... 16... 17...
Breen souhaiterait pouvoir retenir les jours qui filent pour profiter des sentiments qui refont enfin surface. Mais elle le sait, son cœur ne cesse jamais de compter.

47... 48... 49...
Alors qu'elle ne sait pas aimer plus de 49 jours, Sawyer sera-t-il celui qui libérera son cœur ?

Nous formons chacun la moitié d'un sablier, et chaque petit grain de lui qui tombe dans ma main, je le lui offre quand mon tour vient. C'est donc ça, l'amour. Un sablier que l'on retourne à l'infini. (page ...)

Tu comptes les jours depuis le premier. Redonne-m'en juste un, je veux te montrer celui qui t'a échappé. (page 469)

Jour 1. Celui où les certitudes meurent, pour que la vie reprenne enfin son cours. (page 482)

Will, I survive.
Rien qu'une virgule. Ce petit morceau qui me manquait pour y arriver. Rien qu'une virgule, qui signifie beaucoup. Tout.
Will, je survis. A partir d'aujourd'hui, je survis.
C'est promis. (page 482)

Une histoire vraiment magnifique. Pleine d'espoir mêlé de traumas.

La rencontre entre Breen et Sawyer relève à la fois de l'évidence à la fois du défi. Beaucoup de choses les freinent, tous les deux.
Breen est hantée par son passé à chaque instant, à chaque mouvement qu'elle amorce. Un passé difficile, lourd à porter.
Sawyer aussi est hanté par un passé qu'il cherche désespérément à fuir. Jusqu'à sa rencontre avec Breen. A partir de là, il cherche un moyen d'affronter ses tourments.

Malgré ses peurs, Breen avance, un jour après l'autre, secouée par sa douleur.
Et c'est ensemble qu'ils avancent vraiment, doucement et pas de la façon la plus linéaire qui soit. Mais tout ce qui compte pour chacun eux, chacun de son côté, est de progresser.

J'ai vraiment adoré ce livre, son ambiance et ses personnages.
Même si la douleur est immense et submerge parfois Breen, c'est l'espoir et la volonté d'avancer qui la guident.

Musique : Through the eyes of a child, Aurora