Riverdale T2 - Get out of town

Archie est accusé de meurtre.
Betty, Veronica et Jughead savent que leur ami est victime d'un coup monté par Hiram Lodge, mais les preuves l'accablent.
La bande d'amis élabore alors un ultime plan pour prouver l'innocence d'Archie : ils doivent retourner sur la scène du crime. Shadow Lake.
Mais de nombreux dangers rôdent dans la forêt aux abords du chalet des Lodge. Trouveront-ils les preuves qui blanchiront Archie ?
Et, surtout, en sortiront-ils tous indemnes ?

"Un serpent ne mue jamais. Je le savais. Ils m'avaient soutenu quand tout s'était effondré autour de moi. Parfois, les familles qu'on crée soi-même sont plus fortes que celles dont on est issu."

Pas vraiment de surprise dans ce tome, j'ai finalement été assez déçue. La saison en elle-même ne m'a jamais vraiment plu, j'espérais que ce tome me permettrait d'y mettre plus de profondeur, plus de réalisme. Il n'en est rien...

Beaucoup trop de choses restent en surface. Le livre est censé compléter la série et inversement, mais les points abordés sont si différents qu'on ne fait que rajouter des interrogations à celles déjà existantes.

Je n'aime pas le comportement de Betty, qui passe de jeune femme forte et déterminée à fragile et pleine de doutes. Je comprends ce changement, mais il me semble trop extrême, il manque d'approfondissement pour être crédible.
Jughead est égal à lui-même, détaché et sarcastique. Sa relation avec Betty stagne. Après toute la saison 1, on s'attendait à un lien plus fort, plus visible. Mais j'ai eu du mal à trouver la moindre complicité. Elle me semblait trop forcée pour être crédible.
Veronica est très peu présente dans ce tome, sa présence semble effacée.
Et quant à Archie, il perd toute envie de se battre, toute lumière, toute essence.

Les contrastes avec le premier tome sont flagrants. Livre comme saison laissent à désirer en ce qui concerne leur crédibilité. Aucun cliché n'est exploité, c'est pourtant un élément qui a beaucoup joué sur l'ambiance de la première saison. Les thèmes sombres sont survolés.

En bref, j'ai été déçue.