La vie en vrai

Et si s'accepter comme on est, c'était commencer à vivre pour de vrai ?

A 17 ans, Louve est la victime des Royals, ces élèves populaires qui la harcèlent au lycée comme sur les réseaux sociaux jusqu'à la pousser au pire. Mais quand on touche le fond, il n'y a plus qu'une chose à faire : remonter.
Aidée de sa famille, parfois maladroitement, Louve décide de rendre les coups et se rapproche du plus cruel de tous, l'intouchable Lazare Nightingale.
Sous ses boucles brunes, Laz ne cherche qu'une chose : qu'on lui fiche la paix. Et tant pis si pour ça, il doit se montrer odieux. Mais il n'imagine pas encore que sous la fragilité de Louve se cache une guerrière. Ni que son attirance pour elle va peu à peu brises ses barrières.

"Eh, tu vas y arriver, Coco ! Tu vas marcher. Tu vas apprendre à communiquer. Je sais que tu peux le faire, moi. T'es plus forte que tu le crois ! E on s'en fout que ce soit à 2 ans ou à 4, le seul bon moment, c'est quand tu seras décidée. Tu t'appelles Colombe Larsson, personne ne te dit qui tu dois être, OK ?"
(Chapitre 47, page 406)

"T'es pas obligée d'être une warrior, tu sais ? Moi aussi, ça me paralyse, toute cette force qu'on attend de moi. Je sais que les parents ça colle la pression, parfois, mais crois-moi, ils continueront à t'aimer même si tu n'y arrives pas. Tu sais quoi ? Je crois même qu'ils t'aimeront encore un peu plus fort.
(Chapitre 47, page 406)

Nouvelle vie, nouveau pays, nouveau lycée et beaucoup de problèmes à gérer.
Les personnages sont puissants et construits. Chacun d'eux a ses forces et ses faiblesses et c'est grâce à cela que le récit est si poignant.

J'ai été complètement absorbée par le récit, par Louve, sa famille et ses obstacles. Quand on arrive à bout, on n'a plus rien à perdre. Tout ce qu'on peut faire c'est remonter la pente et profiter de son entourage. Et je pense que c'est ce soutien, aussi étouffant et maladroit qu'il soit, qui permet à Louve d'affronter chaque jour.

Quant à Lazare, on met un peu plus de temps à comprendre et apprécier cet abruti fini qui se révèle très sensible une fois ses défenses percées.
Mais ne pas le connaître n'empêche en aucun cas l'attirance...

Ce roman m'a marqué, par sa justesse et sa dure réalité.