IL VA LUI APPRENDRE A PLEURER.
ELLE VA LUI APPRENDRE A AIMER.
Depuis le drame qui a bouleversé sa vie quelques semaines plus tôt, Angie est perdue. Elle en est convaincue, son cœur est détraqué : elle réagit au quart de tour pour des broutilles , mais est incapable de verser les larmes qui la rongent de l'intérieur.
Depuis qu'il a compris qu'aimer quelqu'un, c'est prendre le risque de souffrir, Valentin a décidé de verrouiller ses sentiments. Les potes, il les garde à distance : les filles, il les consomme à la chaîne, sans jamais s'attacher. Parce que c'est bien plus simple de ne rien ressentir.
Lorsque Angie et Valentin se croisent ce soir-là, chacun reconnaît sa propre douleur dans le regard de l'autre. Et si, en dépit des apparences, ils étaient très exactement ce dont ils ont besoin ?
"J'embrasse ses larmes quand elle pleure, elle me sourit quand j'ai peur. Il est là, notre équilibre.
Elle est mon équilibre."
(Chapitre 34, page 337)
Un livre vraiment magnifique, qui prend aux tripes. Les personnages, Angeline et Valentin, sont puissants, authentiques et ravagés.
Quand le deuil la frappe, elle et sa famille, Angeline perd tout lien avec la réalité, elle se noie. En retournant dans la ville où elle a grandit et où son frère vivait, elle espère maintenir un lien avec lui.
Mais au fur et à mesure que le temps passe, Angie se rend compte qu'elle oublie certains détails et ça lui fait peur. Elle tente par tous les moyens de se rappeler de Damien. Et qui de mieux pour ça que son meilleur ami, Valentin ?
Mais si il y avait plus que Damien entre eux ?
Une attirance quasi irrésistible, un deuil, une douleur.
Mais Valentin lutte de toutes ses forces contre cette attraction, de peur de s'attacher pour souffrir par la suite et d'entacher la mémoire de son ami décédé.
Pour parvenir à être ensemble, ils devront chacun faire leur deuil, apprendre à connaître l'autre, apprendre à se connaître eux-mêmes et affronter leurs peurs et leur douleur.
Ce livre frôle le coup de cœur. Pour cela, il aurait fallu ralentir le rythme, qu'on sente plus la douleur et les résolutions.
Musique : Teardrop, Aurora (Massive Attack cover)